Exposition

« Regarde attentivement car ce que tu vas voir n’est plus ce que tu viens de voir ».

Léonard de Vinci

Créer une forêt universelle. Universelle comme l’île où je suis né, où chacun peut se perdre, où chacun peut retrouver ses racines. Une forêt où je voyage dans les méandres de ma mémoire, de mon âme, de mes connexions neuronales.

J’aurais pu peindre un panorama mais ce n’est pas ce que je souhaitais. Je veux que l’on rentre dans l’œuvre, que l’on s’immerge, que ce bleu vous sature, vous enivre, vous fasse perdre vos repères.
Ce n’est pas un panorama, c’est une carte mentale. Les images encore prégnantes d’un tracé qui m’a mené près de la ligne rouge.

La toile est là. Je me bats. J’ai peu de temps devant moi pour expurger ce que je ressens. Je peins vite. Le monde va vite. Tout doit surgir, d’un trait, d’une violence absolue.
Je combats la toile, je vais à l’essentiel.